Tous les articles par Secrétaire SFER

Hommage à Bengt Erik Thomasson (1926-2025)

BENEDICTO THOMAE

Bengt Erik Thomasson nous a quittés le 2 janvier dernier, quelques jours seulement avant son 99e anniversaire. Né en 1926 à Falun, il obtint son doctorat à l’université de Lund en 1960. Sa thèse portait sur les gouverneurs en Afrique d’Auguste à Dioclétien, première contribution dans un domaine qu’il ne quitta jamais. Il enseigna ensuite le latin au lycée de Göteborg avant d’être nommé directeur de l’institut suédois de Rome (Svenska institutet i Rom) entre 1961 et 1964. Il a ensuite enseigné à l’université de Göteborg de 1972 à 1978. À partir de 1974, il fut membre correspondant du Deutsches Archäologisches Institut. Il fut chercheur invité à l’Institute for Advanced Study de Princeton en 1986-1987 et 1991-1992. Il fut honoré en Suède du titre de Professeur (Professor namn) en 1990.

Sa rencontre avec les gouverneurs de l’empire romain durant le doctorat fut déterminante, il aborda à nouveau son sujet dans Opuscula Romana VII en 1969, prenant en compte les revues de son premier travail. Mais depuis le début de la décennie, le chantier portait désormais sur la totalité des provinces et de leurs gouverneurs avec l’objectif d’élaborer un ouvrage complet. C’est en 1972 que fut publié le premier volume, en fait son tome II, donnant, sous forme de tableaux, la liste des gouverneurs des provinces occidentales de l’empire. Deux fascicules les complétant furent publiés par la suite à quelques années d’intervalle. Puis, en 1984, ce fut le premier tome rassemblant sources et bibliographie et en 1990 le tome III offrant des corrigenda, des indices détaillés et l’édition des inscriptions les plus citées. L’ensemble, Laterculi praesidium, offrait un outil de travail précieux et sans équivalent, référence appelée à être régulièrement utilisée et pas seulement par les prosopographes. Des addenda furent ensuite donnés régulièrement (OpRom 20, 1996 ; OpRom 24, 1999 ; OpRom 30, 2005), et rassemblés dans un volume électronique en 2009. Entre temps, Bengt Thomasson avait donné d’autres travaux : sur les fouilles du site étrusque de San Giovenale, sur l’administration de l’Aquitaine ou de la Sardaigne, sur les provinces à une légion, sur la titulature impériale, sur les légats… Il avait publié aussi en 1975 un volume de compléments à la PIR et aux volumes publiés de la PIR2 et il était retourné, en 1996, à son sujet de doctorat en publiant les Fasti africani. Sa grande connaissance des carrières et des élites de l’empire se constate aussi dans ses comptes-rendus. Ses propres ouvrages eurent des comptes-rendus saluant unanimement leur utilité et le service rendu à la communauté scientifique.

La prosopographie toutefois ne fut pas le seul domaine où Bengt Thomasson mobilisa ses connaissances épigraphiques. En 1997, il publia le corpus des inscriptions latines (au nombre de 202!) conservées dans des collections suédoises, en Italie et en Suède. Surtout, il s’était engagé depuis les années 1970 dans un autre chantier de longue haleine, la publication des carmina latina epigraphica de la ville de Rome, dans le cadre de la préparation du volume XVIII du CIL (CIL XVIII, Pars 1, Carmina Latina epigraphica urbis Romae). Durant ces années, il produisit un important travail manuscrit, plusieurs centaines d’inscriptions étant traitées. Ce travail, hélas inachevé mais appelé à être poursuivi, a été rappelé dans l’hommage que lui a rendu l’A.I.E.G.L. il y a quelques jours. Le travail sur les carmina, ses publications didactiques en langue suédoise sur le latin, comme la publication d’épigrammes néolatines modernes sur les villes de Suède témoignent de l’attachement à la langue latine de celui qui avait signé souvent Benedictus Thomae et terminait ainsi la praefatio de son ouvrage de 2009 : « Fructum laboris stellae illi splendidissimae poli Borealis dedico quae post plus quattuor decennia non desinit semitam meam illuminare atque exaequare. »

Un hommage est prévu l’année prochaine, qui devait être celle de son centenaire, à l’institut suédois de Rome.

Benoit Rossignol, Président de la SFER

 

L’hommage de l’A.I.E.G.L.

https://www.aiegl.org/newsreader/bengt-e-thomasson-1926-2024.html

 

Bibliographie sélective :

– « Iscrizioni del Sepolcreto di Via Ostiense », Opuscula Romana, 1, 1954, p.125-152.

Die Statthalter der römischen Provinzen Nordafrikas von Augustus bis Diocletianus, Lund, 1960.

– Qualis vetus Roma fuit : antika texter till Roms Bjggnads historia : iiurval och med oversattning, Lund 1964.

– « Zur Verwaltungsgeschichte der Provinz Aquitania », Eranos, 65, 1967, p. 170-173.

– « [Die Laufbahn der Statthalter in der römischen Provinz Moesia inferior by Jenö Fitz] », Gnomon, 40-6, 1968, p. 629-630.

– « Verschiedenes zu den Proconsules Africae », Eranos, 67, 1969, p. 175-191.

– « Zur Verwaltungsgeschichte der Provinz Sardinia », Eranos, 70, 1972, p. 72-81.

– « Vermischte Notizen zu den laterculi praesidum », Eranos, 70, 1972, p. 90-96.

Laterculi praesidium, Göteborg, 1972-1990.

– « The one-legion provinces of the Roman empire during the Principate », Opuscula Romana, 9 1973, p. 61-66

SPQR. Senatores procuratoresque Romani nonnulli quorum cursus honorum munerumve post volumina Prosopographiae Imperii Romani edita aut innotuerunt aut melius noti sunt quomodo rei publicae operam dederint, Göteborg, 1975.

– « Un ‘ iscrizione latina metrica nel Collegio « Alla La Querce » », La Querce, Firenze, 3-4, 1978, p. 6-7.

Kort latinsk språklära, Göteborg, 1981.

– « Zur Verwaltungsgeschichte der römischen Provinzen Nordafrikas (Proconsularis, Numidia, Mauretaniae) », ANRW II/2, 10.2, 1982, p. 3-61.

– « Zum gebrauch von Augustorum, Augg. und Aug. als bezeichnung der Samtherrschaft zweier Herrscher », ZPE, 52, 1983, p. 125-135.

– S. Forsberg, B. E. Thomasson éd., San Giovenale. Materiali i Problemi. Stockholm, 1984.

– « Zur Laufbahn einiger Statthalter des Prinzipats », Opuscula Romana, 15, 1985, p. 109–141.

– « Kein legatus pro consule », ZPE, 68, 1987, p. 275-276.

– « [Die Statthalter der germanischen Provinzen vom 1.-3. Jahrhundert by Werner Eck] », Gnomon, 59-7, 1987, p. 630-634.

Latinska basordlistor jämte kort ordbildningslära, Göteborg, 1988.

– Legatus : Beiträge zur römischen Verwaltungsgeschichte, Stockholm, 1991.

– « Römische Inschriftenpoesie », in A.-M. Leander Touati, E. Rystedt, Ö. Wikander, éd., Munuscula Romana. Papers read at a conference in Lund (October 1–2, 1988) in celebration of the re-opening of the Swedish Institute in Rome, Stockholm 1991, p. 105-110.

– « [Studi sui procuratori delle due Mauretaniae by Michel Christol, Andreina Magioncalda] », Gnomon, 64, 1992, p. 180-182.

– « I questori d’Africa durante il principato », L’Africa Romana XI, Sassari, 1996, p. 1501-1504

– Fasti africani : senatorische und ritterliche Amtsträger in den römischen Provinzen Nordafrikas von Augustus bis Diokletian, Stockholm, 1996.

– «  Laterculi praesidium. Addendorum series altera », Opuscula Romana, 20, 1996.

– B.E. Thomasson éd., Monica Pavese col., A survey of Greek and Latin inscriptions on stone in Swedish collections, Stockholm 1997.

– «  Laterculi praesidum. Addendorum series tertia », Opuscula Romana, 24, 1999.

– « Laterculi praesidium. Addendorum series quarta », Opuscula Romana, 30, 2005, p. 105–122.

Laterculi praesidium, ex parte retractatum, Göteborg, 2009.

– Olof Hermelin (T. Wretö, Be. E. Thomasson, H. Helander éd.), Hecatompolis Suionum. Svenskarnas hunjdra städer, Stockholm, 2010.

Hommage à Manfred Clauss (1945-2025)

Nous avons appris avec douleur le décès du professeur Manfred Clauss, le 20 janvier dernier.
Né en 1945, il avait étudié en histoire, philosophie et théologie à Bonn, Cologne et Marburg. Il avait mené ses études doctorales sous la direction de Géza Alföldy, devenant docteur en 1973. Il habilita en 1979 à la Freie-Universität de Berlin. En 1980, il obtint la chaire en histoire ancienne de l’université de Siegen. Par la suite, il occupa des postes à Eichstätt en 1984, Berlin en 1987 et finalement Francfort en 1993. Il fut président de la Theodor Mommsen Gesellschaft de 1989 à 1993. Professeur émérite en 2006, il n’en continua pas moins ses activités scientifiques. Parmi de nombreux honneurs académiques, il fut docteur honoris causa de l’université de Potsdam et de l’université de Lorraine. Sa bibliographie considérable (environ 500 publications dont 25 livres) témoigne de la capacité de travail et de la diversité des intérêts d’un chercheur qui consacra ses travaux à la Grèce et à Rome, mais aussi à l’Égypte et à l’antiquité juive ainsi même qu’à l’histoire contemporaine. Dans le domaine romain, son goût pour l’histoire religieuse fut bien visible à travers ses travaux importants concernant Mithra ou ceux consacrés à l’antiquité tardive et à des figures comme Athanase.
Toutefois, son intérêt pour l’épigraphie du monde romain fut constant, à partir de sa thèse sur les gradés de l’armée romaine (Untersuchungen zu den principales des römischen Heeres von Augustus bis Diokletian. Cornicularii, speculatores, frumentarii, Bochum, 1973), jusqu’à ses travaux sur Mithra ou ses récentes publications d’inscriptions inédites mais présentes sur internet, en passant par les très nombreux comptes-rendus concernant des ouvrages d’épigraphie, les articles de revue et la participation à des entreprises épigraphiques plus collectives comme le CIL II2/14.
Ces travaux en eux seuls appelleraient un hommage et la gratitude des épigraphistes, mais ces dernières décennies Manfred Clauss marqua profondément notre discipline, la transforma même, par la construction précoce d’un outil informatique devenu incontournable. C’est à la fin des années 1980 qu’il s’attacha, avec la collaboration de l’informaticien Wolfgang A. Slaby (1948-2024) à l’élaboration d’une base de données consacrée à l’épigraphie latine, utilisant pour cela des fonds personnels. Très simple d’utilisation, sa base se distingua rapidement par son ampleur et la taille des dépouillements qui la nourrissaient. L’objectif fixé était de couvrir tout le champ de l’épigraphie latine, la banque de données s’en approchant rapidement en offrant les textes des inscriptions présentes dans les tomes du CIL et les volumes de l’Année Épigraphique. Cela lui assura un succès rapide et durable. Elle devint un outil de travail quotidien des épigraphistes du monde romain, accessible en plusieurs langues. Il faut reconnaître, avec presque quarante ans de recul, le choix visionnaire d’offrir un outil en libre accès, procurant une information massive, cherchant à être le plus complet possible, assumant ses imperfections mais existant, fonctionnel et utile, s’inscrivant dans une évolution continue, régulièrement mis à jour et complété. L’EDCS, ou comme souvent nous l’appelons plus simplement Clauss-Slaby, comme on dit Pauly-Wissowa ou Dessau, a facilité nos dépouillements, complété les index des publications et des corpus, accéléré et simplifié la recherche des parallèles. Elle nous a permis aussi de mieux saisir les répartitions géographiques que ce soit pour cerner la diffusion d’un formulaire ou d’un nom. Elle a rapidement permis aussi d’accéder à des photographies désormais très nombreuses, permettant de vérifier les lectures, de considérer les supports et offrant une toute autre dimension à une base qui avait commencé quasiment comme un simple fichier texte. Sans jamais se substituer aux corpora, ce n’était pas son but, l’EDCS s’est ajoutée à nos ressources et a nourri nos pratiques, en même temps que nous avons appris à la connaître et à l’utiliser.
Il faut saluer l’investissement continu de Manfred Clauss dans l’outil qu’il avait créé, sa capacité à en pérenniser l’existence notamment grâce à la collaboration des universités d’Eichstätt-Ingolstadt et de Zurich. Mais la contribution était aussi quotidienne, dans un travail de fourmi, ou de romain… Au fil des années de fréquentation, il m’est arrivé – comme à beaucoup d’entre nous – de signaler une correction nécessaire, un doublon, une coquille, une provenance à rectifier ou à préciser ou un texte à améliorer. C’est le destin de tels outils de devoir se corriger et c’est leur vertu de le pouvoir. À chaque fois Manfred Clauss accueillit avec plaisir, et par une réponse courtoise, ces corrections. Un an environ après le décès de Wolfgang Slaby, la banque de données, qui correspond au dépouillement de plus de 785 000 notices et publications, est désormais orpheline de son autre créateur. Il avait su toutefois assurer la continuité en associant à sa direction Anne Kolb qui a salué sur le site de l’EDCS « son travail acharné, son génie et sa noble dignité ». Nous ne pouvons aujourd’hui que manifester notre gratitude et notre émotion en saluant aussi, au nom de la SFER, la mémoire de ce savant qui contribua d’une manière décisive à faire entrer l’épigraphie dans l’âge du numérique.

On trouvera sa bibliographie ici : http://www.manfredclauss.de/schriften.html
L’EDCS : https://db.edcs.eu/epigr/epi.php?s_sprache=de

Benoit Rossignol
Président de la SFER

Assemblée générale du 11 janvier 2025

La SFER tiendra son assemblée générale lors de sa prochaine séance, qui aura lieu le samedi 11 janvier 2025 en salle Walter Benjamin, à l’INHA (2 rue Vivienne, 75002 Paris), de 10 h à 12 h.

Nous entendrons deux communications scientifiques :

  • Patrice Faure (Université Jean-Moulin Lyon 3, UMR 5189 HiSoMA), « Un couple de notables dans deux nouvelles inscriptions de Vienne (Gaule Narbonnaise) »
  • Milagros Navarro Caballero (CNRS, UMR 5607 Ausonius), « Onomastique, société et identité culturelle en Lusitanie romaine »

Séance du 19 octobre 2024

La prochaine séance de la SFER aura lieu le samedi 19 octobre 2024 en salle Walter Benjamin, à l’INHA (2 rue Vivienne, 75002 Paris), de 10 h à 12 h.

Nous entendrons deux communications scientifiques :

  • Clément Sarrazanas (université d’Amiens) : « Concours civiques et pouvoir impérial dans l’Athènes des Ier-IIIe siècles ap. J.-C. ».
  • Alex Mullen (University of Nottingham) : « Gallia et Britannia : des mondes intriqués à travers les inscriptions ».

XXVIe Rencontre franco-italienne sur l’épigraphie du monde romain – Caen 2025

La XXVIe Rencontre franco-italienne sur l’épigraphie du monde romain aura lieu à Caen du 21 au 23 mai 2025. Elle aura pour thème « Ruptures et mutations des cultures épigraphiques dans le monde romain, IIIe s. av. J.-C. – VIe s. ap. J.-C. ». Vous trouverez toutes les précisions voulues, ainsi que l’appel à communications, dans le document ci-dessous. Les propositions de communication des collègues français devront être adressées aux membres français du Comité à l’adresse électronique du coordinateur (michel-yves.perrin@ephe.sorbonne.fr). La date limite de proposition est fixée au 5 juillet 2024. Appel à contribution

Séance du 16 mars 2024

La prochaine séance de la SFER aura lieu le samedi 16 mars 2024 en salle Walter Benjamin, à l’INHA (2 rue Vivienne, 75002 Paris), de 10 h à 12 h. Elle sera aussi accessible à distance, par visioconférence.

Nous entendrons deux communications scientifiques :

  • Fabrice Bigot et Maria Luisa Bonsangue, Inscriptions inédites de la nécropole orientale de Narbonne : le site du « Carrefour des plages »
  • Anne-Valérie Pont, Trois inscriptions d’Eurômos conservées au fonds Louis Robert

Assemblée générale du samedi 13 janvier 2024

L’assemblée générale de la SFER aura lieu le samedi 13 janvier 2024 en salle Walter Benjamin, à l’INHA (2 rue Vivienne, 75002 Paris), de 10 h à 12 h. Elle sera aussi accessible à distance, par visioconférence.

Nous entendrons deux communications scientifiques :

  • Gabrielle Frija, Les Grecs et le praenomen romain : variété des usages et appropriations locales dans le sud-ouest de l’Asie mineure
  • Clément Sarrazanas, Concours civiques et pouvoir impérial dans l’Athènes des Ier-IIIe s. ap. J.-C.

Séance du samedi 14 octobre 2023

La prochaine séance de la SFER aura lieu le samedi 14 octobre 2023 en salle Walter Benjamin, à l’INHA (2 rue Vivienne, 75002 Paris), de 10 h à 12 h. Elle sera aussi accessible à distance, par visioconférence.

Nous entendrons trois communications scientifiques :

  • Gilles Van Heems et Dominique Briquel, Réexamen du corpus épigraphique de la nécropole et de la « cité » d’Aléria : une Étrurie de frontière ?
  • Pierfrancesco Porena (en visioconférence), La base de données PPRET Inscriptions et les préfets du prétoire de l’Empire romain tardif
  • Nicolas Mathieu et Marianne Béraud, Deux monuments le long du Rhin : une relecture à Strasbourg (CIL XIII, 11629 (AE 2010, 1067) ; un inédit à Kembs

Séance hors les murs du samedi 17 juin 2023 – Sens

La prochaine séance de la SFER aura lieu le samedi 17 juin 2023 au Musée archéologique de Sens (Yonne).

Le départ pour Sens depuis Paris aura lieu par le train de 9 h 21 à la Gare de Lyon. La matinée (11 h-12 h 30) comprendra deux communications scientifiques :

  • Monique Dondin-Payre, Archéologie et épigraphie : une irréfutable synergie
  • Sabine Lefebvre et Mathieu Riboulet, Mettre en scène la mort en images et en texte : le dossier d’Agenticum

Suivront un déjeuner au restaurant et une visite du Musée archéologique et de la cathédrale de Sens.

Séance du samedi 18 mars 2023

La prochaine séance de la SFER aura lieu le samedi 18 mars 2023 en salle Walter Benjamin, à l’INHA (2 rue Vivienne, 75002 Paris), de 10 h à 12 h 30. Elle sera aussi accessible à distance, par visioconférence.

Nous entendrons trois communications scientifiques :

  • Jonathan Prag, ISicily and Crossreads: towards a new (digital) epigraphy of Sicily
  • Jean-Yves Carrez-Maratray, Du nouveau sur le temple de Zeus Kasios à Péluse
  • Audrey Becker, Le recueil des inscriptions latines du Musée de la Cour d’Or de Metz. État des lieux et perspectives